Mon interview de Biba Pédron experte en Networking et réseaux sociaux qui nous explique la meilleure façon de bien communiquer sur le WEB pour être efficace.
Interview de Biba Pedron Experte en Networking et Réseaux Sociaux
> Dominique
Bonjour Biba
> Biba
Bonjour Dominique
> Dominique
Vous êtes installée aux États-Unis depuis 2003 où vous êtes maintenant reconnue comme une business coach spécialisée dans le Networking et Réseaux sociaux.
Et depuis 2010 vous proposez vos services au marché francophone notamment à travers le blog : Développez Votre Visibilité Online car vous aviez constaté qu’il y avait un manque d’informations sur l’utilisation professionnelle des réseaux sociaux.
> Biba
C’est ça, en fait quand je suis arrivée aux États-Unis, il y a 10 ans, je ne connaissais absolument rien au Networking qui n’était pas connu à l’époque en France en 2003.
J’ai trouvé le concept intéressant et j’ai créé une société pour créer des évènements afin de mettre en relation des entrepreneurs américains. J’ai fait cela pendant 5 ans à New York.
Et en 2010, en voyant que les choses commençaient à bouger en France, « j’ai pointé mon nez », sur le marché francophone, pour voir ce qu’il s’y passait. Il y a un décalage quant à l’utilisation des réseaux sociaux en France.
Avec mon site Networking et Réseaux Sociaux, cela me permet d’échanger et de donner des informations. Car visiblement il y a encore peu de personnes qui communiquent sur ce sujet en France.
Les remarques et les interrogations sont nombreuses quant à l’utilisation professionnelle des réseaux sociaux. J’ai beaucoup de messages et de mails à ce sujet. Ce qui est finalement encourageant. Cela veut dire que les personnes s’interrogent à ce sujet et ont envie de se servir de ces moyens de communication.
Donc en les informant simplement et correctement on peut leur démontrer que les réseaux sociaux ne sont pas si compliqués à utiliser. Il n’est pas nécessaire d’y passer 3 heures par jour. J’ai une formation qui explique, justement comment utiliser les réseaux sociaux efficacement, en seulement 15 minutes par jour.
Cela permet rapidement de créer des automatismes. Quand on a une activité quel qu’elle soit, il faut savoir déléguer, automatiser. Donc j’explique comment mettre son activité sur « pilotage automatique ».
Pour les réseaux sociaux, c’est la même chose. Les utiliser correctement pour bien communiquer est indispensable. L’intérêt d’être présent et surtout, que du jour au lendemain son activité peut devenir internationale. De plus cela permet de créer des partenariats, d’échanger des articles, des communications avec des personnes qu’on aurait sans doute, jamais rencontrées.
> Dominique
Vous avez également fondé My French Network, un cabinet de consulting, créé pour assister les francophones dans la création et l’implantation de leurs sociétés aux États-Unis.
> Biba
Ça fait 10 ans que j’habite aux États-Unis et j’ai mis 2 ans pour savoir exactement, comment on monte une société aux États-Unis, comment on obtient un visa comment faire les choses efficacement, car le parcours est assez complexe.
Finalement c’est avec ma société où je mettais en relation des entrepreneurs américains que ce nouveau concept a démarré. Sur New York ça commençait à se savoir que j’étais française, et des Français venaient aux réunions que j’organisais.
Non pas pour s’informer sur le Networking, mais pour savoir comment j’avais monté ma société, car beaucoup comme moi au début avaient des difficultés à trouver les bonnes informations.
J’ai donc créé ma 2ème société My French Network pour répondre à cette demande. J’ai pu démarrer cette nouvelle activité, parce que, j’avais justement développé un réseau important sur New York. Ce qui m’a facilité les prises de contacts avec les avocats, banquiers, experts comptables, toutes ces personnes dont on a besoin quand on veut s’installer aux États-Unis.
Ma réputation et mon réseau relationnel à ce moment-là m’a permis de créer avec ces personnes des partenariats pour mettre en place cette activité.
J’ai pu démarrer cette nouvelle activité parce que j’avais de la demande, mais surtout grâce au Networking et aux réseaux sociaux que j’avais développés.
> Dominique
Pour revenir sur votre parcours professionnel et personnel. Quel a été le déclencheur pour vous en étant salariée, pour créer votre activité en indépendante ?
> Biba
J’étais responsable des ventes dans une société de fournitures de bureau. Mais j’avais un rêve depuis très longtemps de venir m’installer aux États-Unis et très jeune, je voulais être américaine.
J’allais chaque année en vacances au mois d’aout aux États-Unis et lors de ma dernière activité en France, j’ai voulu aller aux États Unis en mai pendant 15 jours et comme je suis tenace j’ai réussi à convaincre mon patron qui était très réticent de me laisser partir.
À partir de ce jour, j’ai également décidé que plus jamais personne ne me dirait ce que je peux faire et ne pas faire.
C’est à partir de là que j’ai décidé qu’il était temps de réaliser mon rêve. De partir aux États-Unis de créer mon activité qui me permette d’être libre de voyager et d’organiser mon travail avec juste un téléphone et un ordinateur.
En 1998, c’était les débuts du télétravail. En pensant à un travail de secrétariat après avoir fait le tour des métiers de la vente et voulant démarrer dans une autre branche, j’ai donc quitté mon emploi un vendredi soir pour m’installer en tant que secrétaire un lundi matin.
Sans connaître les programmes utilisés en général dans le travail de secrétariat et sans maîtriser internet, ma formation commerciale, m’a aidée à faire la promotion de mon activité. Et cette même formation m’a permis de proposer rapidement mes services pour organiser des RV et faire la promotion des produits de mes clients.
Finalement en 6 mois mon activité de télésecrétaire s’est transformée en activité de télémarketing.
À l’époque il y avait des grosses agences de télémarketing, mais mes clients étaient de petites entreprises de moins de 5 personnes, qui n’avaient pas les moyens d’utiliser les services de ses sociétés.
J’étais sur un créneau pratiquement, seule à faire cette activité. J’ai continué pendant 2 ans en restant en France pour bien démarrer et en mai 2000, je suis allée à New York pour voir si je pouvais gérer mon activité à distance.
J’ai informé tous mes clients et je les ai rappelés à mon retour en France. En m’apercevant à leurs questions qu’ils n’avaient pas remarqué de différence dans les services rendus durant ces 15 jours.
Je n’ai perdu aucun client et j’ai pu m’organiser pour aller de plus en plus régulièrement aux États-Unis tout en continuant mon activité. Et durant 2 ans faire toutes les démarches pour obtenir mon visa et créer mon activité à New York.
> Dominique
C’est vraiment atypique et c’est un modèle à suivre. Tout d’abord un rêve très fort qu’on a envie de réaliser. Ensuite une expérience que l’on va mettre au service de ce rêve, avec une bonne dose de courage, d’obstination et de persévérance.
Et ensuite tout ce passage de tests qui est essentiel. Parfois quand on veut réaliser un rêve, on est tellement enthousiaste que l’on démarre avec la passion la persévérance, le courage…Mais sans prendre le temps de tester et du coup on se « plante » !
Pour vous, ça n’a pas été le cas. Vous avez procédé de façon logique et tout à fait efficace.
> Biba
Tout à fait, il ne faut pas se lancer comme ça en pensant qu’avec la passion son rêve va fonctionner. Il faut mettre en place les outils et les éléments pour être sûre que cela va fonctionner.
C’est toujours de cette façon dont j’ai fonctionné dans ma vie d’ailleurs. Mon rêve c’était de m’installer à New York. Il y a 5 ans je suis allée voir une amie à Miami je ne connaissais pas la Floride et n’avait jamais envisagé d’y vivre.
À la fin de mon séjour, mes amis m’ont demandé ce que je pensais de Miami et je leur ai répondu : « je déménage à la fin du mois ! » On était, en mars je leur ai dit, que c’était possible, mais pour autant je suis revenue 2 mois plus tard pour vérifier que le changement pouvait se passer correctement, acheter un appartement et m’installer professionnellement.
J’ai un rêve, mais j’assure mes arrières pour ne pas faire n’importe quoi !
Car il est important de se donner les moyens.
J’ai beaucoup de personnes avec mon activité My French Network que j’aide à s’installer aux États-Unis. Elles ont un rêve mais malheureusement, l’abandonnent en cours de route. Par manque de planification elles n’aboutissent pas dans leurs projets.
Le rêve, c’est une chose, mais humainement ou familialement, les choses ne se passent pas toujours comme on l’avait prévu et cela demande aussi une capacité d’adaptation aux changements.
Sans partir aussi loin, on peut avoir envie de quitter la ville pour vivre à la campagne et finalement, se rendre compte que cette nouvelle vie ne nous convient pas.
> Dominique
Pour aborder le point de vue féminin, quelles différences y a-t-il dans l’entreprenariat en France et aux États-Unis ?
> Biba
Déjà en règle général il y a une grosse différence. Les Américains ont une mentalité beaucoup plus ouverte qui fait que même si vous ne connaissez pas une activité en particulier, mais que vous pensez être capable de la faire, personne ne vous empêchera ou vous découragera de l’entreprendre.
En revanche en France en 98 quand j’ai décidé d’arrêter, alors que j’avais un bon job, un salaire motivant, un appartement, mais pas d’économie… Beaucoup m’ont dit : « oui, mais c’est risqué ! Du jour au lendemain, tu vas te retrouver sans salaire. » Et personne ne croyait que cela allait pouvoir fonctionner.
Alors qu’en arrivant aux États-Unis : 1er j’étais française, 2ème je ne parlais pas anglais couramment, 3ème je démarrais mon activité de Networking que je ne connaissais pas vraiment. Et malgré tout les Américains m’ont suivie et personne ne m’a fait de remarque à ce sujet.
J’ai eu rapidement du monde aux évènements que j’organisais. Ça ne les dérangeait que je n’aie pas plusieurs années d’expérience dans cette activité.
J’ai développé cette activité très rapidement. Ce que je faisais leur convenait. En l’espace d’un an et demi ils ont commencé à m’appeler : « The connection Queen».
En fait pour eux, peu importe les diplômes, à partir du moment où l’on montre ce que l’on est capable de faire et surtout qu’on se donne les moyens de réussir, les gens vous suivent.
Après par rapport aux femmes le problème des différences de salaires existe comme en France, mais la mentalité permet d’essayer, de tenter avec un droit de réussite ou d’échec, qui ne remet pas tout en question.
En revanche, je connais beaucoup de situations en France où ça n’est pas le cas.
Quand j’ai démarré mon activité de secrétaire, beaucoup d’amies ont voulu démarrer comme moi une activité indépendante, mais ne l’ont pas fait, par peur de l’échec de perdre leur salaire…
Les Américains sont peut-être plus insouciants, mais ils savent qu’ils retomberont toujours sur leurs pieds. Ça n’est pas un problème. Ils peuvent être à un poste de direction, se retrouver sans travail et devoir redémarrer un travail comme serveur par exemple, en étant persuadés qu’ils pourront remonter très vite la pente. Pour les femmes c’est aussi la même chose.
Une particularité également que j’ai découverte en arrivant aux Etats-Unis et qui n’était pas encore très répandue en France c’était l’activité de coaching. On n’avait pas l’habitude de voir ce genre d’offres pour la vie professionnelle comme pour la vie personnelle.
On m’a proposé très rapidement ce genre de service. Et je pensais ne pas en avoir besoin, mais finalement, je me suis rendu compte que prendre un coach, ça permet d’aller plus vite. Le premier coach que j’ai pris en octobre 2005 je l’avais payé 3500 $. Ce qui à l’époque me paraissait une fortune !
En fait au bout de 10 mois, avec ce que j’avais appris, j’avais doublé mon activité, embauché mes 2 premières assistantes, écrit mon premier livre. Ce livre que je voulais écrire depuis au moins 3 ans !
Donc il y a beaucoup de femmes aux États-Unis qui décident de se lancer.
Elles prennent un coach, suivent un mentor en se disant : « Elle a réussi, il n’y a pas de raison, que je n’en fasse pas autant ! »
Et justement en France, c’est ce que je disais dans l’article que j’ai écrit sur votre blog : « les femmes et l’internet marketing », il n’y a pas encore de femmes sur internet qui se font connaître. C’est ce que j’ai constaté en arrivant sur le marché internet français en 2010.
Par exemple aux États-Unis je suis depuis quelques années Ali Brown. Elle a démarré dans une société comme copywriter. Maintenant elle fait plus de 10 millions de $ par an et elle est reconnue à l’international. En suivant son modèle, on sait qu’on peut avancer.
> Dominique
C’est vrai que j’ai des mentors et ce ne sont que des hommes sur internet en France.
> Biba
La seule personne que je suis depuis quelques années sur le marché francophone internet, c’est Stéphanie Hétu et c’est une Québécoise. Elle a d’ailleurs contacté » différentes femmes qui sont sur l’internet marketing. Et dans son équipe de « C’est moi la Boss », il doit y avoir seulement 2 ou 3 Françaises qui participent.
C’est pourquoi je me suis donné ce challenge de vouloir devenir cette Française sur internet qui fera la différence. Je ne le suis pas encore, mais j’y arrive.
> Dominique
Oui, la place est à prendre et en tant que leader pour tirer vers le haut toutes celles qui voudront vous suivre.
> Biba
C’est vrai aussi que si l’on entend parler de moi en France, c’est grâce aux hommes, comme Stéphane Colle pour qui j’ai beaucoup de reconnaissance, comme également Cédric Vimeux du blog Virtuose marketing, qui aiment partager avec les autres. Et c’est en faisant des partenariats avec eux que j’ai pu bénéficier de leurs audiences et que ça a commencé à bouger.
J’ai participé pour la 2ème fois au défi 24H organisé par Stéphane Colle ou plus de 6000 personnes participent à chaque fois, ça permet d’avoir une audience sur internet et de développer une visibilité et une crédibilité parce qu’on fait partie des 12 experts qui participent.
Et la première fois que j’ai fait une interview avec Stéphane Colle, il y a 1 an ½, cela m’a permis d’avoir en 10 jours 2000 personnes de plus sur ma liste d’abonnés.
Donc chaque fois que l’on fait un partenariat avec une personne qui a une audience importante, ça développe son activité. Et en France c’est actuellement grâce aux hommes que c’est possible.
> Dominique
Pour revenir au Networking et à la façon de bien gérer les réseaux sociaux et de manière à soutenir des projets sur le web, quels sont les conseils que vous pouvez nous donner pour bien démarrer cette activité en étant déjà blogueuse, ou parce que l’on veut développer son activité sur le net ?
> Biba
Justement c’est de commencer à faire du Networking et à aller sur les réseaux sociaux. Pour pouvoir faire comme nous faisons ensemble, se regrouper.
C’est vrai, qu’on ne comprend pas bien le principe du Networking en France. Car la mentalité française est de prendre plutôt que de donner.
Alors que le principe du Networking c’est de donner, donner… Sans rien attendre en retour, mais en sachant que si on le fait correctement, il y aura forcement un retour.
C’est-à-dire, plus on donne, plus on aide les gens à se développer, plus on se développe…. Comme cet exemple : une traductrice espagnole qui cherche du travail m’a était recommandée par un partenaire anglais. Je l’ai contacté sans la connaître par Skype.
Nous avons discuté ensemble et j’ai placé sur ma page Facebook une information à son sujet pour l’aider à trouver du travail.
En soi, cela ne va rien m’apporter. Pour elle ça pourra peut-être l’aider. Mais en revanche plus on partage visiblement avec les autres plus on installe sa notoriété » et sa réputation.
C’est la raison pour laquelle les Américains m’ont surnommée « The connection Queen ». Parce que les gens ont vu très rapidement que je n’hésitais pas à partager, à mettre les gens en relation.
J’ai beaucoup de personnes qui m’appellent me disant : Voilà, je cherche telle personne, j’ai besoin de telle ressource et en retour je sais donner les informations. Je sais aussi vendre mes informations, bien sûr. –
En aidant les gens, on sait que ça va nous revenir. Pour reprendre l’exemple de cette dame espagnole traductrice, si elle trouve du travail je n’en aurai pas un retour direct, mais elle va probablement parler de moi en évoquant mon aide.
Lors de mon entretien d’une quinzaine de minutes sur Skype, je lui ai donné quelques conseils pour bien communiquer sur les réseaux sociaux. Je lui ai expliqué
rapidement comment utiliser l’outil. Et dans le courant de la conversation, elle m’a dit : « oui, vous êtes vraiment comme l’explique votre site internet, vous êtes là pour aider les autres. »
C’est aussi en live de participer à des évènements, manifestations et séminaires. Le principe étant de se connecter avec des personnes sans à priori et sans peur et de proposer des échanges.
Notre exemple : on s’est rencontrées grâce à Cédric Vimeux du blog Virtuose Marketing qui proposait d’échanger des liens par rapport à des mots clés dans les articles. Je vous ai contactée, on a échangé par internet. Nous avons poursuivi notre relation en échangeant des articles invités et aujourd’hui nous réalisons cette interview. Et nous aurons sans doute encore d’autres partenariats et échanges.
> Dominique
Tout à fait, mais c’est vrai que ce genre de choses se fait avec des réunions professionnelles à travers diverses organisations, clubs et associations en France.
On échange ses compétences ses cartes de visite pour développer des partenariats, des échanges. Mais sur internet ça n’est pas encore rentré dans les moeurs.
Et il y a ce problème de pouvoir bien utiliser tous ces outils, sans perdre de temps. J’ai des partenaires qui ne veulent pas aller sur Facebook en craignant de perdre trop de temps : « Les réseaux sociaux c’est bien, mais c’est trop difficile pour gérer tout ça en même temps que mon activité ! » Pensent-ils.
Finalement, ils jugent que c’est trop difficile de bien maîtriser tous ces outils sans perdre de temps. Aux États-Unis les personnes ont-elles plus de facilités à utiliser ces outils ?
> Biba
La majorité les utilise de façon régulière. Mais j’ai aussi des clients, surtout les
femmes, qui sont devenues ma cible principale et qui ont entre 40 et 60 ans, qui
hésitent à utiliser les réseaux sociaux. Et il y a aussi des utilisateurs qui ne s’en
servent pas correctement.
Bien entendu il ne faut pas utiliser que Facebook pour faire des échanges personnels. Quand j’ai commencé à intervenir sur les réseaux sociaux en France, c’est ce dont je me suis aperçue.
Quand j’ai créé un groupe sur Facebook, les personnes utilisaient les réseaux pour bombarder leurs publicités. Ils ne comprenaient pas que ce n’était pas pour mettre leurs pubs et polluer les boites mails des autres participants. J’ai expliqué à diverses reprises avec des messages : « Attention, mettez vos articles, placez vos vidéos, mais pas de promotion directement ».
J’avais beaucoup de personnes qui faisaient du NetWork Marketing et qui confondaient le Networking avec leur activité de vente en réseaux. J’ai changé les paramètres, car ça n’est pas le but des groupes sur Facebook.
Finalement j’ai créé ma page FanPage et apparemment, cela fonctionne mieux maintenant. Les personnes échangent des informations. Moi-même je ne mets pas que mes articles.
Quand je trouve un article intéressant sur un blog, je le partage. Je ne considère pas les personnes qui font la même chose que moi comme des concurrents. J’apprends de mes concurrents. Ils vont pouvoir aussi aider les autres. Si je partage un de leurs articles, ils vont pouvoir aussi, partager mes articles.
De plus, il ne faut pas hésiter à contacter les gens, en leur expliquant nos raisons bien entendu. Par exemple, j’ai découvert un site que je ne connaissais pas. J’ai lu quelques articles que j’ai trouvés intéressants, le blog était professionnel.
Comme en ce moment je fais une « Fan Page Party » chaque vendredi.
Comme c’est nouveau, peu de personnes y participent, quand je trouve des Fans Pages intéressantes, je place le lien et je contacte la personne pour le lui dire : « je viens de découvrir votre blog, votre Fan Page. Je me suis permis de la mettre sur ma Fan Page party. Si cela vous pose un problème, vous me le dites et je la retire de suite ».
Cette personne par exemple, m’a recontactée immédiatement pour me remercier et me dire qu’elle me suivait depuis un certain temps et appréciait ce que je faisais, et qu’elle aimerait qu’on discute ensemble.
Donc il ne faut vraiment pas hésiter à contacter les gens, mais bien entendu, pas pour leur vendre quelque chose.
> Dominique
Oui, le but est juste d’échanger, de communiquer et par la suite créer des partenariats qui pourront se faire, parce qu’il y a eu ces rapprochements. Je l’ai fait souvent dans ma vie active, mais c’est vrai que mon problème, et cela doit être le problème de pas mal de gens, est que je ne maîtrise pas toujours suffisamment les outils.
Du coup, ça me prend plus de temps pour faire ce que je ferais en direct avec des gens dans une réunion. Là il faut passer par des outils et bien les utiliser. Je pense qu’il faut acquérir des automatismes pour le faire correctement et cela demande du temps pour le faire efficacement.
> Biba
C’est pour cela que je conseille de démarrer sur un réseau social à la fois et de passer sur un autre quand on n’en maîtrise complètement le fonctionnement. Même si ça prend 3 semaines ou 3 mois, il faut y aller un peu tous les jours pour voir comment ça fonctionne. Prendre son temps et ne pas vouloir faire tout à la fois est le meilleur conseil à retenir. Après dans un 2ème temps, il y a des outils qui permettent d’optimiser le fonctionnement et d’aller plus vite. J’en parle dans mon blog.
Voici un article ou Biba partage des informations sur les outils pour les réseaux sociaux.
> Dominique
Voulez-vous ajouter quelque chose pour terminer cette interview ?
> Biba
J’espère que les femmes expertes dans leur domaine vont se découvrir beaucoup plus en France. J’ai un projet qui me tient à coeur. Je l’ai créé aux États-Unis où j’ai regroupé des femmes expertes dans leurs domaines et dont l’expertise pouvait être plus utile à toutes celles qui veulent développer leurs projets professionnels.
Donc j’aimerais trouver ces femmes également en France et pouvoir échanger avec elles afin de créer un évènement qui se déroulerait sur une semaine. Pour que les femmes soient plus visibles sur le net.
Si vous connaissez des femmes qui sont des expertes en copywriting, en communication, en marketing, en relations publiques…Faites-le-nous savoir pour que nous puissions communiquer avec elles, nous regrouper, avoir des mentors afin de démontrer notre efficacité au féminin en étant plus présente sur le web.
> Dominique
Très bien, j’espère que cet appel permettra à ce projet de se mettre en place.
Merci Biba de m’avoir accordé cette interview.